Projet d’introduction des normes de rendement dans l’administration Camerounaise -Elaboration des normes de rendement et des fiches de poste du ministère de la santé publique
L’atelier d’appropriation et d’harmonisation de la démarche d’élaboration des normes de rendement et des fiches de poste du Ministère de la Santé Publique s’est tenu du 03 au 05 décembre 2014, dans la salle du Conseil de Discipline Budgétaire et Financière du Contrôle Supérieur de l’Etat (CDBF/CONSUPE).
Le but de la rencontre était de disposer des standards devant servir d’étalon pour mesurer les performances des agents publics du MINSANTE.
Les résultats a atteindre a l’issue de l’atelier portaient sur :
- l’élaboration du guide méthodologique d’élaboration des normes de rendement ;
- la conception de deux (02) projets de formulaires d’évaluation des agents publics, dont l’une pour le personnel d’encadrement et l’autre à l’intention des agents d’exécution ;
- la note explicative sur le système d’évaluation ;
- la fiche de fixation des objectifs annuels ;
- l’élaboration des normes de rendement et des fiches de poste au Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative (MINFOPRA), au Ministère des Travaux Publics (MINTP) et au Ministère des Finances (MINFI).
Les paramètres et l’élaboration d’une fiche de poste ont fait l’objet d’une attention particulière, car chaque atelier devait consolider les différentes fiches de poste jugées représentatives par les responsables du MINSANTE, en mettant un accent sur les principaux documents produits au poste, la détermination des domaines clés de résultats assortis d’indicateurs pertinents ainsi que le profil requis comprenant les exigences du poste, les savoir, savoir-faire et savoir-être.
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NOTE D’ANALYSE
DÉFIS DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’APPROCHE FINANCEMENT BASE SUR LA PERFORMANCE AU CAMEROUN
AVRIL 2015
Disclaimer : cet article est le fruit de réflexion personnelle et de discussions lors du 44e cours international sur le FBP et n’engage en rien le ministère de la sante publique, le gouvernement Camerounais ou qui que ce soit.
Le Ministère de la santé du Cameroun, avec la Banque Mondiale, a convenu de développer l’approche de financement basé sur la Performance (FBP), approche qui marque la rupture avec le fonctionnement traditionnel du système de santé. A l’issue du 44e cours international sur le FBP tenu du 02 au 13 Mars 2015, et à la veille d’un éventuel passage à échelle, la question de la pleine capacité opérationnelle de l’approche du FBP suscite de nombreuses interrogations et mérite une réflexion approfondie. Initialement débuté dans 4 régions et 22 districts, le projet pilote s’étend en 2014 à 15 districts additionnels des 3 régions septentrionales. A ce jour, le Cameroun compte officiellement, 41 districts sur 180, enrôlées dans le FBP, assurant une couverture d’environ 15% de la population.
Cette note vise à apporter une valeur ajoutée substantielle au travers d’une réflexion sur les défis de l’accélération de sa MEO. Les défis de l’implémentation du PBF au Cameroun se situent à différents niveaux, présentés en dix points, mais qui en réalité se chevauchent s’articulent autour de son institutionnalisation, sa coordination, la cohérence, la lisibilité et la soutenabilité. Les opportunités, les voies et moyens permettant de soutenir efficacement la MEO et les leçons à tirer feront l’objet d’un prochain article.Le défi premier de la mise en œuvre (MEO) de l’approche du FBP au Cameroun sont :
1. La mise en place d’une cellule technique nationale fonctionnelle
La mise en œuvre de l’approche PBF connaît de sérieux atermoiements quant à son opérationnalisation rapide. L énorme chantier est géré au niveau central par le projet d'Appui à l'Investissement dans le Secteur de la Santé (PAISS). Cependant, le PAISS n’a pas les ressources nécessaires pour un suivi et un accompagnement optimal de la mise en œuvre du FBP. Il s’avère urgent et indispensable de créer à court terme une cellule technique fonctionnelle indépendante qui compensera la faiblesse de la structuration actuelle.Pour assurer un fonctionnement optimal de la cellule technique, le gap à combler consistera : (i) à réviser le texte créant la cellule technique, (ii) déterminer la cohérence et la pertinence de son organisation avec les nouvelles fonctions qu’elle doit remplir, (iii) déterminer son ancrage institutionnel, (iv) clarifier la division des tâches avec le PAISS, (v) recruter son personnel et le mettre sous contrat de performance.
2. Les modalités de cohabitation des ACV au sein du Fonds Régional pour la Promotion de la Santé
Le Fonds Régional pour la Promotion de la Santé (FRPS) est un groupement d’intérêt public dont les financements proviennent entre autre de la vente des médicaments aux formations sanitaires, et dont le rôle est « de rendre disponible des moyens permettant d’avoir des médicaments de qualité en quantité grâce aux médicaments subventionnés» et d’assister le ministère de la santé publique dans l’approvisionnement en produits pharmaceutiques et matériels, aux formations sanitaires. Le FRPS s’apparente ainsi à un dépôt-vente de médicaments, le monopole étant une hypothèse fatale. De plus, en pratique, l’administrateur du FRPS est souvent l’administrateur des CAPP et le manager de l’Agence de Contractualisation et de Vérification (ACV). Hors, l’une des caractéristiques cardinales de l’ACV est son autonomie. En vertu de la séparation des fonctions des meilleures pratiques du FBP, l’absence d’une convention qui dissociera les fonctions des 2 entités, pourrait être source de conflit et de lourdeur de procédures. Le défi àest de pouvoir assurer l’autonomie des ACV au sein du FRPS, tout en leur assurant un statut juridique.
3. La cohérence de l’approche FBP avec des dispositifs institutionnels existant
La mise en place du FBP implique impérativement son positionnement dans l’architecture institutionnelle. Les acteurs qui devraient être impliqués à la bonne application des 11 meilleures pratiques du PBF sont multiples et variés. A titre d’illustration, (i) pour la voix de la communauté et les associations locales, le Ministère de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation avec ses collectivités territoriales décentralisées, (ii) pour le rôle de régulation , le Ministère de la Santé Publique, (iii) pour le recrutement et le licenciement le Ministère de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative et le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, (iv) pour les vulnérables, une prérogative première du Ministère des Affaires Sociales, (v) pour les revenus et les dépenses, le Ministère des Finances, etc. A l’évidence, il serait difficile de faire fonctionner, au long terme, l’approche FBP aux côtés des dispositifs actuels sans toutefois les enterrer. De ce point de vue, le FBP est une approche qui est susceptible de modifier le mode d'organisation et de gestion des administrations Camerounaises.Au-delà du simple slogan d’appropriation, et en lieu et place d’une démarche de sensibilisation, il ya une nécessité de définir et de proposer dans une perspective réaliste et de façon rigoureusement structurée, la réforme du dispositif actuel, de façon à ouvrir le débat sur la pertinence de l’approche FBP au long cours.
4. La coexistence des autres bailleurs
Bien que l’approche du FBP suscite l’adhésion timide de certaines organisations du système des Nations Unies, elle paraît ne pas tenir compte, ou du moins minimise, la centralité ainsi que la dépendance plus marquée du pays dans le cadre des coopérations bilatérales, lesquelles ont largement diversifiées leur leviers d'action. Dans un contexte de multiplication et de superposition de projets, a l’instar du « Value for results », « chèque santé », « mutuelles de santé » etc., Il incombe de clarifier la plus-value du FBP par rapport aux autres mécanismes en place et en cours de mise en œuvre.5. L’approche FBP : est-elle une approche de choix pour les femmes ?
Le recensement général des personnels de santé du Cameroun a clairement démontré une féminisation[1] des effectifs avec un ratio de 6 femmes pour 10 personnels de santé. Cependant, l’approche basée sur la performance occulte les droits sociaux de la femme, et toute la dimension féminine susceptibles d’influencer les prestations notamment les grossesses, les heures de tétées, la garde des enfants, les toilettes séparées, les problèmes de santé liés à la menstruation qui justifient des pauses plus fréquentes, etc. La question majeure demeure la suivante : l’approche du FBP est-elle réellement une approche de choix pour les femmes ? Le défi est de donner au FBP une orientation analytique qui arrime le concept du libre marché au genre pour une meilleure équité.
6. Le défi communautaireBien que la composante majeure de l’approche FBP soit curative, les activités de santé préventives et promotionnelles seront partiellement pris en compte au niveau communautaire. Certaines initiatives et stratégies préconisent le diagnostic et le traitement de certaines pathologies l’administration des antibiotiques, des antipaludiques. Ce qui ne se produit pas sans les effets revers, notamment des agents de santé communautaires qui « administrent des injections ». Accepter l’approche du FBP sera une mort assurée de certains programmes et ONGs qui font dans la verticalisation , le système d’input, et qui refusent de se convertir. Seront-ils prêts à s’arrimer ? Que deviendront les traitements sous directives communautaires tels que la distribution de l’Ivermectine ? Quel devenir pour la stratégie de prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME)? Autant de questions qui n’ont pas encore de réponses.
7. La crise humanitaire dans l’Extrême NordLa région de l’Extrême Nord compte 9 sur les 41 districts pilotes du FBP. Cela inclue les districts de santé de Mokolo et de Tokombere, qui accueillent également les refugiés et déplacés de guerre contre la secte Boko-Haram. Cette initiative qui a commencé dans les districts vulnérables risque s’arrêter car l’ONG qui sert d’ACV va se retirer dans quelques mois, dans une situation où le Fonds Régional pour la Promotion de la Santé n’est pas encore créé. Il est impérieux d’identifier une Agence de Contractualisation et de Vérification pour assurer la continuité de la mise en œuvre du FBP.8. Le changement de mentalitéL’approche PBF impose une nouvelle culture de travail dans le secteur de la santé. L’aspect technique n’est que l’une des composants du concept, mais le changement mental que cela impose en est une autre et souvent le plus difficile à surmonter. Sans être exhaustif, citons à ce propos, l’étude[2] réalisée par CORDAID dans la région de l’Est Cameroun qui le démontre à suffisance. Le FBP apporte une autre façon de penser, requérant l ’entreprenariat et la responsabilité, afin de placer l’individu au centre de son « destin ». Le clash des valeurs du FBP avec la culture, les mœurs, les us et coutumes relève l’importance d’incorporation d’une dimension que son format actuel ne prend pas suffisamment en compte.
9. L’Intégration de la médecine traditionnelle
Dans l’approche FBP, une place assez vague est réservée à la médecine traditionnelle ; et pourtant, La médecine traditionnelle fait partie intégrante de la culture et des mœurs Camerounaises. En effet, le MINSANTE estime a environ 80%, la proportion de la population qui ont recours à cette forme de médecine. Il est primordial non seulement de reconnaître son importance pour la valorisation et la conservation des savoirs traditionnels, mais aussi de l’intégrer au travers d’une collaboration permanente. Le poids de la médecine traditionnelle est objectivement perceptible à travers L’Institut de Recherches Médicales et d'Etudes des Plantes Médicinales (IMPM) qui produit des médicaments traditionnels améliorées avec Autorisation de Mise sur le Marche tels que des pommades bactériennes et antifongiques, des antianémiques , etc.
10. La soutenabilité
La santé est un sujet éminemment politique, abordé au plus haut niveau. On peut se réjouir des possibilités qu’offrent l’approche du FBP mais les défis et contraintes qui pèsent sur sa mise en œuvre semblent ne pas être facilement surmontables. En effet, l’approche du FBP repose sur une variété d’instruments qui peuvent sembler techniques, mais qui sont extrêmement politiquement sensible. Ainsi, sa pérennisation passerait par des mutations profondes tels que la transformation des administrations, l’ajustement des cadrages budgétaires des finances publiques, de nouveaux textes de loi et autres décrets fixant les prérogatives des missions publiques . Vu les grandes ambitions que le Cameroun s’est fixé, l’approche du FBP représente une alternative stratégique et une fenêtre d’opportunité de mécanismes de gouvernance efficients ; cependant, les perspectives se doivent d’être consolidées par des recherches solides au service de la décision . Dans quelques années, il faudra absolument répondre a la question, "l’approche FBP présente t-elle plus de risques et d’inconvénients qu’elle n’offre d’opportunités et d’avantages ou est-ce le contraire?".
[1] Recensement Général des Personnels de Santé (MINSANTE, 2011) http://cm-minsante-drh.com/site/images/stories/Rapport_general_du_recensement01_12_2011_misenforme_FINAL05122001.pdf
[2] CORDAID, 2014. Evaluation interne du projet de financement base sur la performance dans la région de l’Est-Cameroun , Dec 2014https://www.cordaid.org/media/publications/141204_Evaluation_interne_du_projet_lEst-Cameroun.pdf
Cette note vise à apporter une valeur ajoutée substantielle au travers d’une réflexion sur les défis de l’accélération de sa MEO. Les défis de l’implémentation du PBF au Cameroun se situent à différents niveaux, présentés en dix points, mais qui en réalité se chevauchent s’articulent autour de son institutionnalisation, sa coordination, la cohérence, la lisibilité et la soutenabilité. Les opportunités, les voies et moyens permettant de soutenir efficacement la MEO et les leçons à tirer feront l’objet d’un prochain article.Le défi premier de la mise en œuvre (MEO) de l’approche du FBP au Cameroun sont :
1. La mise en place d’une cellule technique nationale fonctionnelle
2. Les modalités de cohabitation des ACV au sein du Fonds Régional pour la Promotion de la Santé
3. La cohérence de l’approche FBP avec des dispositifs institutionnels existant
4. La coexistence des autres bailleurs
6. Le défi communautaireBien que la composante majeure de l’approche FBP soit curative, les activités de santé préventives et promotionnelles seront partiellement pris en compte au niveau communautaire. Certaines initiatives et stratégies préconisent le diagnostic et le traitement de certaines pathologies l’administration des antibiotiques, des antipaludiques. Ce qui ne se produit pas sans les effets revers, notamment des agents de santé communautaires qui « administrent des injections ». Accepter l’approche du FBP sera une mort assurée de certains programmes et ONGs qui font dans la verticalisation , le système d’input, et qui refusent de se convertir. Seront-ils prêts à s’arrimer ? Que deviendront les traitements sous directives communautaires tels que la distribution de l’Ivermectine ? Quel devenir pour la stratégie de prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME)? Autant de questions qui n’ont pas encore de réponses.
7. La crise humanitaire dans l’Extrême NordLa région de l’Extrême Nord compte 9 sur les 41 districts pilotes du FBP. Cela inclue les districts de santé de Mokolo et de Tokombere, qui accueillent également les refugiés et déplacés de guerre contre la secte Boko-Haram. Cette initiative qui a commencé dans les districts vulnérables risque s’arrêter car l’ONG qui sert d’ACV va se retirer dans quelques mois, dans une situation où le Fonds Régional pour la Promotion de la Santé n’est pas encore créé. Il est impérieux d’identifier une Agence de Contractualisation et de Vérification pour assurer la continuité de la mise en œuvre du FBP.8. Le changement de mentalitéL’approche PBF impose une nouvelle culture de travail dans le secteur de la santé. L’aspect technique n’est que l’une des composants du concept, mais le changement mental que cela impose en est une autre et souvent le plus difficile à surmonter. Sans être exhaustif, citons à ce propos, l’étude[2] réalisée par CORDAID dans la région de l’Est Cameroun qui le démontre à suffisance. Le FBP apporte une autre façon de penser, requérant l ’entreprenariat et la responsabilité, afin de placer l’individu au centre de son « destin ». Le clash des valeurs du FBP avec la culture, les mœurs, les us et coutumes relève l’importance d’incorporation d’une dimension que son format actuel ne prend pas suffisamment en compte.
9. L’Intégration de la médecine traditionnelle
10. La soutenabilité
[1] Recensement Général des Personnels de Santé (MINSANTE, 2011) http://cm-minsante-drh.com/site/images/stories/Rapport_general_du_recensement01_12_2011_misenforme_FINAL05122001.pdf
[2] CORDAID, 2014. Evaluation interne du projet de financement base sur la performance dans la région de l’Est-Cameroun , Dec 2014https://www.cordaid.org/media/publications/141204_Evaluation_interne_du_projet_lEst-Cameroun.pdf
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Elaboration des modalités d’exercice des praticiens hospitaliers dans les formations sanitaires du Cameroun
Le Mercredi 23 Juillet 2014, s’est tenue au Monastère des Bénédictins du Mont Mfébé de Yaoundé, l’atelier d’élaboration des modalités d’exercice des praticiens hospitaliers dans les formations sanitaires du Cameroun. La présentation du modèle français des praticiens hospitaliers a été faite par le Dr AMANI Adidja.
élaboration des modalités d’exercice des praticiens hospitaliers dans les FOSA Camerounaises
Il s’agissait de la synthèse du document de travail remis à chacun des participants. Pour en savoir plus , ouvrez ce lien !
élaboration des modalités d’exercice des praticiens hospitaliers dans les FOSA Camerounaises
Il s’agissait de la synthèse du document de travail remis à chacun des participants. Pour en savoir plus , ouvrez ce lien !
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Les Etats-Unis, partenaire dans la préparation à une éventuelle épidémie à Virus Ebola au Cameroun.
12 Septembre 2014
Le Ministre de la santé publique du Cameroun, André Mama Fouda a accordé, le Jeudi 11 Septembre 2014, une audience dans son cabinet, au nouvel ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Cameroun, Mr Michael S. Hoza.
Mr. Michael S. HOZA , USEmbassy Photo |
Cette audience avait entre autre objectif d’échanger sur la coopération sanitaire entre le Ministère de la santé publique du Cameroun et l’ambassade des Etats Unis d’Amérique. L’un des points essentiels à l’ordre du jour fut l’état de préparation de riposte du Cameroun à une éventuelle épidémie de maladie à virus Ebola.
A titre de rappel, au 12 Septembre 2014, la maladie à virus Ebola a déjà fait d’après l’Organisation Mondiale de la Santé, 2,400 décès dans 5 pays d’Afrique dont la République de Guinée, la Sierra-Leone, le Liberia, la République Démocratique du Congo et le Nigeria ; ce dernier, partage près de 2,000Km de frontières avec le Cameroun, ce qui rend la menace d’importation du virus sur le territoire Camerounais réelle.
Donc, c’est à juste titre que le phénomène Ebola qui maintient le monde en haleine fut abordé. A sa sortie d’audience, l’hôte Américain, rassuré, a qualifié le Ministère de la santé de partenaire « fort et important ». Il a également évoqué les équipements et la disponibilité des ressources humaines qualifiées.
Concernant l’aspect ressources humaines, il est important de rappeler que, l’état Américain via la US Centers for Disease Control (CDC) a mis sur pied un programme régional de formation en épidémiologie et laboratoire de terrain pour l’Afrique Centrale, dénommé CAFELTP (Central Africa Field Epidemiology and Laboratory Training Program).
Le CAFELTP vise à aider au renforcement des infrastructures de santé publique grâce à une double action : (i) renforcer les capacités du système de surveillance de qualité et de la riposte par la formation des épidémiologistes de terrain et (ii) renforcer la mise en place d’une surveillance et d’une riposte de haute qualité, basée sur des résultats de laboratoire tangibles pour les maladies évitables par la vaccination, les maladies à potentiel épidémique et les autres maladies et syndromes prioritaires.
SURVAC-Cameroun, Photo Copyright CDC.GOV |
Le CAFELTP vise à aider au renforcement des infrastructures de santé publique grâce à une double action : (i) renforcer les capacités du système de surveillance de qualité et de la riposte par la formation des épidémiologistes de terrain et (ii) renforcer la mise en place d’une surveillance et d’une riposte de haute qualité, basée sur des résultats de laboratoire tangibles pour les maladies évitables par la vaccination, les maladies à potentiel épidémique et les autres maladies et syndromes prioritaires.
Nonobstant la disponibilité des épidémiologistes de terrain au Cameroun, le Ministère de la santé Publique du Cameroun a entamé depuis le 5 Août 2014, de nombreuses activités de renforcement de capacités des personnels de santé afin de mailler tout le territoire Camerounais en cas d’une éventuelle épidémie à Virus Ebola.
7 Septembre 2014-
Ebola et la tournée du ministre de la santé dans les régions: La partie septentrionale ignorée!
Dans le cadre de la préparation de la riposte à une éventuelle épidémie de
la maladie virale à Ebola au Cameroun, le ministre de la santé publique du
Cameroun, Andre Mama Fouda a effectué du 1er au 4 Septembre 2014 une descente
dans deux régions frontalières du Nigeria en occurrence, le nord-ouest et le sud-ouest ; il s’est également rendu dans la région du littoral, avec apothéose dans la région du
centre, à l’aéroport international de Nsimalen à Yaoundé. Le 7 Septembre, il a été reçu à l’émission #Dimanchemidi de la Cameroon Radio and Television (CRTV), où
il a communiqué sur deux points : l’état des préparatifs de la riposte à une éventuelle épidémie
de la maladie d’Ebola et la situation sanitaire des refugiés de l’Est
Cameroun.
Durant cet interview, le ministre a fait montre d’une maîtrise de son sujet ; cependant, il reste de grands points d’interrogation quant à : la pertinence dans la sélection des régions qui ont fait l’objet de la descente sur le terrain et l’application des mesures de préparation au niveau de tous les aéroports internationaux.
Durant cet interview, le ministre a fait montre d’une maîtrise de son sujet ; cependant, il reste de grands points d’interrogation quant à : la pertinence dans la sélection des régions qui ont fait l’objet de la descente sur le terrain et l’application des mesures de préparation au niveau de tous les aéroports internationaux.
Le Ministre déclare à l’émission dimanche midi, je cite « J’ai
constaté qu’effectivement les frontières maritimes, portuaires et terrestres
avec le Nigeria sont fermées » et plus loin il dit « Nous avons la maîtrise la situation, nous avons calmé les
épidémies.» André Mama Fouda,
7Sept 2014 #CRTV
Premièrement, à ce jour le Nigeria a déjà enregistré sept
(7) décès de suite de la maladie d’ Ebola
et ce qu’il faut savoir c’est que cinq (5) régions camerounaises partagent des
frontières avec le Nigeria. Il s’agit des
3 régions septentrionales (Extrême-Nord, Nord et Adamaoua) et les régions du
Sud-Ouest et du Nord-Ouest. Qu’est ce
qui expliquerait que seulement 2 des 5 régions frontalières avec le Nigeria
épidémique aient été visitées ? La menace Ebola venant du Nigeria, se
limite t-elle seulement à 2
régions? Pourquoi cette esquive du
Septentrion? Ce ne sont pas des Camerounais qui vivent dans ces 3 régions également à haut risque? Est-on Ministre de la République ou bien Ministre
au service de certaines régions du Cameroun ? Je m’interroge
Deuxièmement, le Haut Commissariat des Refugiés (HCR)
au Cameroun rapportait le 2 Septembre 2014, un afflux de plus de dix mille (10.000) personnes dans les
villes de Kolofata, Kerala et à Mora, ce qui porterait, d’après le site web
de cette agence onusienne le nombre total de réfugiés dans l’Extrême-Nord du
Cameroun à près de trente neuf mille (39 000). Durant l’interview, aucune mention
n’a été faite par rapport à cette
situation, ni par le Ministre Mama Fouda, ni par le journaliste qui
l’interviewait ; c’était tout comme si cette région ne fait pas partie du
Cameroun. La situation sanitaire dans le Septentrion de
part le risque réel d’importation de la maladie virale d’Ebola et de l’épidémie actuelle de choléra qui a déjà décimée
une centaine de vies, ne préoccupe t-elle donc pas l’autorité sanitaire du
pays ? Cette partie du territoire qui présente risque réel d’une flambée
épidémique, ne méritait t-elle pas d’être prioritaire sur la liste des régions à visiter. N’aurait-elle pas rendue cette
visite sur le terrain plus pertinente ?
Troisièmement, le Ministre a également déclaré « Nous
avons la maîtrise la situation, nous avons calmé les épidémies » ;
je ne pense pas que les professionnels de santé à Mora ou Kolofata en diront
autant car ces derniers sont submergés
par les populations déplacées, affamées, traumatisées et souvent malades. Tout ceci, c’est sans ignorer l’épidémie de
choléra qui avait déjà fait 77 décès au 29 Août. De quelle maîtrise de
quelle épidémie parle t-on ? Est-ce que la situation est réellement
maîtrisée sur l’ensemble du territoire national? Et tout ceci, c’est sans
compter la région de l’Adamaoua qui présente un double
risque car elle est non seulement frontalière du Nigeria mais aussi frontalière
de la République Centrafricaine qui connaît des déplacements de populations.
Parlant du risque Ebola pouvant provenir
de la République Centrafricaine, le
Ministre affirme que le risque est réel et explique durant son interview « certaines populations centrafricaines regagnent
le Cameroun à pied ; durant ces
longues marches [vers le Cameroun],
elles peuvent éventuellement se nourrir
de gibier. »
Quid des
aéroports ?
MAROUA-SALAK |
GAROUA |
En conclusion, la critériologie utilisée dans la sélection des régions à visiter ou
des aéroports à équiper n’obéît pour ma part, à aucune logique de santé
publique. Est ce de la distanciation ? De la mauvaise
foi ? De l’amateurisme ? Ou alors tout simplement une volonté
délibéré ? Pourquoi exceller dans l'art de
faire les choses avec autant de mépris pour certains?
Le défunt Chinua Achebe écrivait "What a
country needs to do is be fair to all its citizens - whether people are of a
different ethnicity or gender. " Ce qui peut se traduire en “Ce dont
un pays a besoin, c’est d’être équitable envers tous ses citoyens quelque soit leur
genre ou leur origine ethnique.» Pour ma part, le Grand Nord Cameroun mérite
un meilleur respect, que ce que lui est servit actuellement.
Actualités : la santé au Cameroun et en Afrique- 4 Sept2014
Vaccins contre le Cancer du Col de l'uterus désormais disponibles au CAMEROUN
Picture Courtesy of sheila Mckinnon |
Deux vaccins seront disponibles début Novembre 2014 au Cameroun pour la
prévention des lésions génitales précancéreuses et du cancer du col de
l'utérus dus à certains virus oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV), telle
est l’annonce ce jour du Secrétaire permanent du programme de lutte contre les
cancers au Cameroun, le professeur Doh Anderson.
Ces deux vaccins, le Gardasil et le Cervarix seront administrés aux jeunes filles en âge scolaire qui n’ont
jamais eu de rapport sexuel, à partir de l'âge de 9 ans. D’après le professeur Doh Anderson, « le
Cameroun est privilégié de faire partie des 6 pays où les vaccins ont été introduit avec l’appui de
GAVI ». L’objectif étant plus tard de l’introduire dans le Programme
Elargi de Vaccination.
Préparation à la riposte en cas d' épidémie à EBOLA au Cameroun
Le Ministre de la santé Publique du Cameroun a procédé ce matin à
l’ouverture d’une session de formation
des personnels de santé des régions de l’Ouest et du Nord-Ouest. Il est
important de préciser que la région du
Nord–ouest du Cameroun partage près
de 327 km de frontières avec le Nigeria où
la maladie à virus Ebola sévît.
Le Nord-Ouest est en jaune- CAMEROUN |
Le Ministre Mama Fouda accompagné du secrétaire
d’état Alim Hayatou insiste sur le respect des mesures de fermeture de
frontières avec le Nigeria, contrairement aux recommandations de l’OMS. Le
MINSANTE a fini sa tournée au niveau des postes de santé de la frontière d’EKOK
où des citoyens en quarantaine ont été libérés bien après avoir salué leur
responsabilités individuelles, expliquer les risques liés à la maladie et finalement
après avoir pris leur adresses.
Concurremment, les professionnels de santé de l’Extrême-Nord, du Nord et de
l’Adamaoua ont achevé une formation sur la prise en charge de la maladie a
virus Ebola. Le Pr Anatole Afena Ela qui
a conduit la formation a également préconisé la sensibilation des populations à
une observance plus rigoureuse des règles d’hygiènes.
Parallèlement le Dr Taïga, ministre de l'Elevage, des Pêches
et des Industries Animales présidait un atelier où il a recommandé la cessation
d’importation de viandes provenant des pays infectés. Rappelons qu’à ce jour,
la maladie à virus Ebola a déjà fait 1900 victimes. Dans l’objectif, de « barrer » la
voie à cette maladie, 200 experts sont réunis au siège de l’OMS à Genève afin d’établir
la critériologie des vaccins/traitements candidats qui feront l’objet d’essais cliniques chez l’humain.Que fait le MINSANTE du Cameroun cette semaine pour se préparer à une riposte à la maladie d’ Ebola ?
3 Sept 2014
La préparation à la riposte à une éventuelle épidémie à Ebola s’intensifie,
cette semaine, au Ministère de la Santé
Publiquedu Cameroun par une série d’activités qui a débuté le 1er Septembre 2014.
Le Ministre de la Santé Publique Mama Fouda, en compagnie du secrétaire d’ Etat aux épidémies et pandémies, Alim Hayatou et de la représentante de l’OMS effectuent des descentes dans les trois régions du littoral, du nord-ouest et du sud-ouest pour toucher du doigt les réalités du terrain dans la mise en œuvre des mesures du plan de riposte contre la maladie à virus Ebola.
Parallèlement, du 1er au 04 septembre 2014 et dans les dix régions que comptent le Cameroun, s’effectue des sessions de formation des
communicateurs des radios, télévisions publiques et privées, des radios
communautaires, des presses écrites et des presses en ligne dans le cadre de la
préparation à une éventuelle épidémie.
Simultanément, les acteurs sur le terrain des villes de Garoua, Bamenda,
Douala et Yaoundé sont capacités sur la prévention et la lutte contre la
maladie à virus Ebola du 1er au 08 septembre.
En fin de semaine, une réunion du Comité de Pilotage du
Programme de Formation en Epidémiologie de Terrain et Gestion de Laboratoire en Afrique
Centrale (CAFELTP) se tiendra suivie de la réunion
hebdomadaire du Comité National de Réponse aux Epidémies et aux Urgences
Sanitaires. Bref une semaine bien chargée!
How well prepared is the South-West region of Cameroon to an eventual Ebola outbreak?
South-west region in yellow-Map of Cameroon |
Sept 2nd 2014
How well prepared is the south-west region of Cameroon to an eventual outbreak of Ebola? It's the question that compelled the Minister of Public Health of Cameroon, Andre Mama Fouda to undertake a field trip this morning in the SW region .
While the massive ebola storm is still gaining strength in West Africa and by the time the deadly virus made a landfall in Nigeria, Cameroon health officials had already began a series of activities for preparedness. In this continuum, the minister of health Mama Fouda, accompanied by the Secretary of State Alim Hayatou and the WHO Representative are on a field trip in the South West region, where they will visit Idenaho, Ekondo-Titi and the ports of Tiko and Limbe.
These towns are strategic areas for the epidemic preparedness interventions in the south-west region, which shares borders with Nigeria, where 17 confirmed cases of EVD were reported.
The main objective of this ongoing field visit is to make an overall assessment of the effectiveness of preparedness 's measures that are implemented; Mama Fouda will make a real appraisal of the risks, the vulnerabilities, the local capacity and the efficacy of health stations at the borders with Nigeria.
He called for the responsibility of each and every person to comply with the quarantine's measures when required for the safety of the entire nation.
This field visits’ series began yesterday september 1st in the Littoral region, where he visited the Nylon isolation center, Laquintinie referral hospital, the Port Authority and the International Airport of Douala.
The delegation will continue its visit tomorrow September 3rd in the North-West region with a final stop at Ekok in the Manyu division. Stay tune!
This field visits’ series began yesterday september 1st in the Littoral region, where he visited the Nylon isolation center, Laquintinie referral hospital, the Port Authority and the International Airport of Douala.
The delegation will continue its visit tomorrow September 3rd in the North-West region with a final stop at Ekok in the Manyu division. Stay tune!
Ebola Preparedness in the Littoral region of Cameroon. The Minister of Health at the frontline
Sept 1st 2014
The Minister of Public Health of Cameroon, André Mama Fouda is undertaking a field visit today, Monday September 1st 2014 in the Littoral region, where he will assess the level of preparedness to an eventual occurrence of the Ebola virus disease in Cameroon. He will visit the isolation center of Nylon, Laquintinie Hospital, the Douala international airport and the Port Authority of Douala.
This field visit stands as a follow-up to a series of measures that began few weeks ago with a series of press conference, capacity building of health personnel; the provision of non-contact infrared thermometers and thermal imaging cameras at Yaoundé and Douala airports and the release of XAF 630 million (962,000 Euros) for the fight against the Ebola virus disease that still devastate West Africa.
This field visit stands as a follow-up to a series of measures that began few weeks ago with a series of press conference, capacity building of health personnel; the provision of non-contact infrared thermometers and thermal imaging cameras at Yaoundé and Douala airports and the release of XAF 630 million (962,000 Euros) for the fight against the Ebola virus disease that still devastate West Africa.
Five days ago, Nigeria, one of the country-bordering Cameroon recorded an additional death due to the disease, bringing the death toll to six. This additional death in Nigeria, tallying to the uncontrolled influx of thousands of Nigerians refugees in the Far North of Cameroon few days ago, prompted the opposition party leader of Cameroon, Ni John Fru Ndi to call for more stringent and effective border security measures. Yet, health authorities are reassuring “there are no reported or confirmed Ebola cases in Cameroon.” Minister Mama Fouda recommends an observance of basic hygiene and discourages the handling of dead bodies and the consumption of bush meat. Finally he advises healthcare workers to wear personal protective equipment when attending patients with flu-like symptoms
The
minister will continue its field visits tomorrow in the South West region . I will be glad to hear your comment on this article
Riposte à Ebola au Cameroun. Le Ministre de la santé au front !
1er Sept 2014
Le Ministre de la
Santé Publique du Cameroun, André Mama Fouda effectue une descente sur le
terrain ce lundi 1er Septembre 2014 dans la région du Littoral
où il prendra le pouls des préparatifs de riposte à une éventuelle survenue de la maladie
d’ Ebola sur le territoire Camerounais. Il visitera tour à tour :
le centre d’isolement de Nylon, l’aéroport international et le Port Autonome de
Douala.
Cette descente
s’inscrit dans la suite d’une série d’activités qui a commencé il y a quelques semaines.
De nombreuses sorties médiatiques pour rassurer mais aussi sensibiliser les
populations, la tenue de nombreux séminaires de renforcement de capacité
des personnels ; la dotation des aéroports de Yaoundé et de Douala de
thermomètres laser/thermoflash et caméras thermiques et l’annonce il y a quatre jours d’une
mobilisation de XAF 630 millions pour la lutte contre cette maladie qui est
entrain de décimer l’Afrique de l’Ouest. Il y a encore cinq jours, le Nigeria, pays
frontalier du Cameroun avait enregistré un décès de plus du fait de la maladie
d’ Ebola, portant à 6 le nombre total de victime qui ont succombé.
Ce décès de plus, s’ajoutant au risque réel que présente l’afflux incontrôlé de milliers
de refugiés Nigérians survenu il y a 4 jours dans l’Extrême-Nord du Cameroun, a
amené le parti d’opposition de Ni John Fru Ndi, le « Social
Democratic Front », a appeler au
renforcement et a une sécurisation effective des frontières Camerounaises.
Les autorités sanitaires
se veulent rassurantes « il n’y a pas de cas d’Ebola au
Cameroun ». Toutefois, le ministre Mama Fouda appelle à la vigilance des
uns et des autres et préconise une
application plus rigoureuse des mesures élémentaires d’hygiène, une cessation
de certaines habitudes comme la manipulation des dépouilles mortuaires, la consommation du gibier malade ou mort et
pour le personnel soignant une protection, lors de la prise en charge des patients
présentant des symptômes pseudo-grippaux.
Le Ministre de la Santé Publique du Cameroun, André Mama Fouda effectue une descente sur le terrain ce lundi 1er Septembre 2014 dans la région du Littoral où il prendra le pouls des préparatifs de riposte à une éventuelle survenue de la maladie d’ Ebola sur le territoire Camerounais. Il visitera tour à tour : le centre d’isolement de Nylon, l’aéroport international et le Port Autonome de Douala.
Afflux de refugiés Nigérians à l’Extrême-Nord du Cameroun. Quelle implication face à la menace de la maladie d’Ebola ?
28 Aout 2014
La ville de Mora a connu le 28 Août dernier un afflux massif de Nigérians au Cameroun. Mora, ville de l’Extrême-Nord du Cameroun compte à ce jour près de trente mille déplacés (dont seulement 7,000 enregistrés) composé de Camerounais et de Nigérians. Ce déplacement massif est attribué à la secte Boko-haram qui a investi comme base les villages de ces derniers. Quand on connaît la porosité des 1800 kilometres de frontières qui lie le Cameroun au Nigeria, ce phénomène ne semble pas étrange. Un internaute se demandait «Le Cameroun ferme toutes ses frontières avec le Nigeria. On ferme le genre-ci comment »?
Vous vous demandez certainement, avec l’épidémie de la maladie d’Ebola qui
sévit au Nigeria voisin, ces refugiés sont-ils en quarantaine ? Je vous
réponds par la négative. Quel niveau de surveillance est appliqué ?
Pour le moment, la prise en charge consiste a assurer les besoins basiques comme se nourrir, se vêtir et trouver un abri. Les soins et vaccins de routine comme la poliomyélite et le vaccin anti-tuberculeux (BCG) sont également dispensés.
Il est vrai que depuis le 5 Août dernier, le Ministère de
la santé publique du Cameroun et ses partenaires techniques et financiers sont au four et au moulin pour la préparation d’une riposte à une
éventuelle épidémie de la maladie Ebola, mais la question demeure:
Il y a t-il déjà une équipe formée et prête qui fait
le screening à Mora? La réponse est NON. Mora devient ainsi une zone potentiellement
ébolagène. Même si l’ambassadeur des états–unis au Cameroun, Mr. Michael Hoza déclarait sereinement ce 29 Août concernant
l’affaire boko-haram « On est ensemble : les défis du Cameroun, sont
nos [Américains] défis », l’ennemi qui pourrait éventuellement surgir à l’extrême-Nord les prochains jours,
pourrait être le très tristement célèbre virus d’ Ebola. Vous aviez dit « guerre
asymétrique » ? La voilà, la vraie guerre asymétrique qui lorgne le territoire
Camerounais.
Pour le moment, la prise en charge consiste a assurer les besoins basiques comme se nourrir, se vêtir et trouver un abri. Les soins et vaccins de routine comme la poliomyélite et le vaccin anti-tuberculeux (BCG) sont également dispensés.
A quand le sérum #Ebola made in Africa ?
Journaliste : Monsieur le Président que fait votre
pays pour se préserver d’Ebola ?
Un Président : Eballe? Il est Douala, n’est-ce pas? Je n’ai aucun problème avec les Douala
Journaliste : Non excellence, pas Eballe, mais la maladie d’ Ebola, la fièvre hémorragique qui décime l’Afrique de l’Ouest.
Un Président : Eballe? Il est Douala, n’est-ce pas? Je n’ai aucun problème avec les Douala
Journaliste : Non excellence, pas Eballe, mais la maladie d’ Ebola, la fièvre hémorragique qui décime l’Afrique de l’Ouest.
Un Président : Ahhh la maladie ? Vous savez, chez nous en Suisse nous ne connaissons pas de maladie.
Journaliste : Excellence, les Japonais, les Canadiens, les Américains et maintenant les russes ont déjà un sérum/Vaccin candidat pour la prise en charge de la maladie d’ Ebola. Quel est l’état de la recherche et du développement (R&D) au pays ? Les chercheurs ont-ils des moyens à leur disposition pour être compétitif et fabriquer un sérum made in Africa ?
Un Président : Recherche et quoi ? Vous me parler des moyens, moi je vous dit que , les joueurs et la honte qu’ils m’ont foutu au Brésil, hum Anti Zambe ! Imaginez-vous? 56 Millions par personne et ils n’ont rien fait. D’ailleurs je suis ce dossier de très près…ces petits joueurs vont me sentir
Journaliste : Justement excellence quand on comptabilise toutes les dépenses de la Coupe du Monde 2014, ca aurait pu construire et équiper un laboratoire digne de ce nom
Un Président : Ah vous les journalistes vous dérangez : recherche, laboratoire, maladie et puis quoi encore ; et je vous ai déjà dit que chez nous les suisse nous ne connaissons pas cela. Et puis cet interview est terminé. J’ai des télégrammes adressés aux présidents que je ne connais même pas à signer!
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